J'avais annoncé pendant la campagne que j'utiliserai mon indemnité de frais de représentation et de mandat (IRFM) de manière transparente. Voici donc le bilan de l'utilisation de l'IRFM pour juin, juillet, août, septembre et octobre 2017.
Depuis la date de mon élection, le 18 juin 2017, 22 936€ ont été versés sur le compte de la banque postale dédié exclusivement à mon IRFM.
Il s'agit d'un versement de 5 212,75€ mensuel pour les mois de juillet, août, septembre et octobre et du versement de juin au prorata temporis de mon mandat.
Répartition des dépenses de l'IRFM de juin à octobre 2017
Avec un montant de 6008,37, le poste de dépense le plus important de mon début de mandat correspond aux travaux que j’ai fait effectuer dans ma permanence parlementaire. Cela correspond aux travaux d’électricité (3843,17€), à la rampe d’accès mobile en bois les personnes en fauteuil roulant (596,20€) et de 3 mois de remboursement de l'emprunt (10 000€ sur 20 mois) que j'ai dû faire auprès de l'Assemblée nationale pour le reste des travaux. Les travaux ont eu un cout total de 14 080,85€ : ragréage des murs, électricité, achat de la peinture, pose d'une porte, signalétiques sur les vitrines et rampe d'accès mobile pour. J'en profite pour remercier chaleureusement toutes les personnes qui nous ont aidé.e.s dans cette installation.
Avec un loyer mensuel de 1 180€/mois, le second poste de dépense est la location de ma permanence parlementaire route de Toulouse. Ce montant s'explique car le local est plutôt grand: en plus de mon bureau et de la salle de travail de mes collaboratrices, il y a une salle de réunion où nous organisons des activités d'éducation populaire à destination de tou.te.s.
Le troisième poste de dépense est celui de l'équipement de la permanence. Nous avons dû tout acheter: bureaux, tables, chaises, étagères, meubles de rangement, lampes, horloges, un canapé et une table basse. La plupart des meubles a été achetée chez Etu-recup dans une volonté de sobriété dans l'usage des matières premières, du transport et de l'énergie nécessaire à la fabrication des produits manufacturés. Cette sobriété est la mise en application dans notre quotidien de la règle verte que nous prônons: ne pas prendre plus à la nature que ce qu'elle peut reconstituer.
Le quatrième poste de dépense concerne mes repas. Pas de dîner du siècle ici, mais au minimum 3 jours de repas par semaine à la cantine de l'Assemblée nationale (matin/midi/soir), plus les sandwiches dans le train et les repas de travail avec mes attaché.e.s. On peut estimer ainsi le prix moyen du repas à 13,50 €.
Le poste de dépense "logement" concerne l'hôtel que j'ai dû prendre le premier mois de mon mandat. À l'époque, je n'avais pas encore mon bureau à l'Assemblée qui me sert actuellement de chambre. Cela concerne aussi l’hôtel de mes attaché.e.s parlementaires lorsqu'elles viennent occasionnellement travailler à Paris.
Les frais de transports correspondent à ceux de la location de voiture pour lorsque je suis invité dans la région auprès des citoyen.ne.s. Sont pris en compte également les frais kilométriques de mes attachées parlementaires si elles doivent utiliser leur véhicule dans le cadre de leur travail ou leur frais de train lorsqu’elles viennent à Paris.
Les frais de vêtements concernent l'achat de vestes et chemises pour siéger à l'Assemblée nationale et les frais de blanchisserie pour ces chemises. Technicien à l'Inra de métier, je n'avais pas suffisamment de chemises dans ma garde-robe avant mon élection. J’ai également acheté des cravates dont je fais une utilisation parcimonieuse !
Le poste « frais de fonctionnement de la permanence » correspond à l'électricité, internet, la papeterie et le pot d'inauguration.
Enfin, les flyers sont ceux édités cet été pour annoncer les réunions de place du mois de septembre et octobre, la presse correspond à nos abonnements et les frais divers regroupent mon adhésion en tant que député à différent organisme dont le service de la santé au travail pour mes attaché.e.s parlementaires.